Le Breuil
Les habitants sont appelés les Broeillois, Breuillois, Brogliens, Breugliens
Histoire
origine du nom : broliacus, brolio, Le Bruel , Brueyl, Le Brueil.
Le breuil est un bois fermé de haies, servant de refuge au gibier.
Le nom de la commune viendrait du latin brogilum qui signifie bois.
On trouve mention du Breuil dès 960 dans un acte de donation à l’abbaye de Savigny. Rémond et sa femme Ostende originaires de Ternand donnent : une maison, une église dédiée à la Sainte Vierge avec toutes les dépendances, la paroisse et le presbytère, les champs, terres et prés pour que les moines demandent pardon à Dieu pour eux.
Au Moyen Age des bandes armées ravagent Le Breuil et profanent l’église.
La seigneurie du Breuil appartint successivement à plusieurs familles du XIIIème au XVIIIème siècle: les de Varennes, de Faverges, de Rébé, de Gaspard, les Dufournel et les Chollier de Cibeins. C’est à cette époque une paroisse annexe de Chessy.
La Révolution fait du Breuil une commune indépendante de 300 habitants en 1790.
Le XIXème siècle connaît un accroissement régulier de la population avec 492 habitants vers 1866. Le déclin démographique s’amorce avec la précocité de l’exode rural qui est sensible dès les années 1900. En 1906 la commune compte 350 habitants.
Le Breuil est une commune viticole. Les vignes bien exposées produisent un très bon vin. Il reste quelques des cultures et des prairies. Les bois couvrent encore 10°/° de la commune.
Depuis les années 1980 la commune voit de nouveau sa population augmenter. Les constructions sont maîtrisées grâce à différents PLU.
Quelques bâtiments et monuments d’hier et ceux d’aujourd’hui
- l’église Notre Dame du Breuil Saint Pancrace : sa fresque du Xème ou du XIème siècle , son bénitier de pierre de 1550 classé monument historique en 1904, ses deux bénitiers placés à l’extérieur, sa chaire, ses notables fortunés « ensépulturés » dans l’église, son clocher et ses deux cloches (1809) …
- Le curé Fressynet en fonction au Breuil de 1888 à 1903 était guérisseur. Cinq à six cents personnes venaient chaque semaine le consulter. Il utilisait de l’eau bénite pour soigner et guérir parfois. Des auberges , cafés, restaurants fleurirent dans le bourg (la mémoire collective en comptait 13) ainsi que des marchands d’objets de piété. Il fit réparer l’église sur ses deniers personnels. Il mourut le 19 août 1903. Sa fin fut discrète et le Breuil redevint une bourgade calme.
- les vestiges de l’ancien château
- Au lieu-dit les Granges, se trouve le château et le cuvage de l’ancien échevin lyonnais Rast de Maupas, qui appartient à la famille de Rambuteau.
- le monument aux morts sur la place de la mairie
- le Sacré Coeur
- Saint Michel terrassant le dragon sur la maison en face de l’église
- plusieurs croix en pierre au détour des chemins
- le pont sur l’Azergues. La rivière coupe la paroisse en deux. Seul un gué permet de la franchir. En 1802 après de violentes crues les habitants voulurent construire un pont. Le pont de pierre fut terminé le 11 février 1854 soit plus de cinquante ans plus tard.
- Petits ponts du Désert et du Curet
- le pigeonnier
- terrain de tennis : 1979/1980
- salle des fêtes Henri de Rambuteau 1989/1992
- salle du pigeonnier et de la cantine scolaire 2001/2004
- city-stade et aire de jeux des enfants 2010
- création d’une école vers la salle des fêtes 2010/1011